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Mali

Que dit Loi sur les VBG - Mme Djourté Fatimata Dembélé, avocate = «Il faut une harmonisation des instruments juridiques internationaux et des lois nationales»

Selon Me Djourté Fatimata Dembélé, avocate et membre de la  Commission nationale des droits de l’homme au Mali,  même  si le Mali n’ a encore voté de loi spécifique sur les violences faites aux femmes,  certaines  lois existantes  interdissent et répriment ces violences d’où la nécessité d’ harmoniser les instruments juridiques internationaux et des lois nationales.

VIOLENCE FAITES AUX FEMMES - Bréhima Ballo,  coordinateur d’AMSOPT : Le gouvernement doit  être plus  respectueux des droits humains et faire voter  une loi pour mieux  protéger les filles et  femmes du Mali.

Des  associations et ONG se  sont engagées dans la promotion et la défense des droits des femmes. La lutte contre les violences faites aux femmes constitue leur travail au quotidien. Aujourd’hui leur grande ambition est de voir le Mali se doter d’une loi sur les VBG, ce qui va  faciliter leur mission de protection et de promotion des  femmes et des filles.

Violences faites aux femmes : Dans l’enfer du couple !

“Elles vivent ou ont toutes vécu une histoire qui les rapproche. Leurs tourments proviennent d’une source commune : un homme. La faute qu’elles ont commise ? Etre une femme faible et sans défense. Alors bonjour les violences. On vous invite en promenade dans l’enfer des couples. 

 

Mariage précoce à Diéma : Une pratique contre l’épanouissement socioéconomique des jeunes filles

Quand le Mali est à 60,80% de taux de prévalence des mariages précoces, le cercle rural de Diéma pointe à 73,60%. Beaucoup de parents invoquent la pauvreté pour expliquer ce phénomène, mais la pratique est souvent un désastre pour les filles, voire pour l’économie nationale. 

 

 

Les femmes immigrées au Mali : Des cas de réussite qui attestent de leur dynamisme

Considéré comme un pays de départ ou de transit, le Mali, malgré la crise que le pays a connue en 2012, demeure un pays qui accueille les migrants d'Afrique de l'ouest et du centre, particulièrement des femmes. Elles sont d’horizons divers et excellent dans les secteurs formels et informels. 

Emigration: Ces violences subies par les femmes dont personne ne veut en parler

Elle est jeune. A peine la trentaine dépassée. Elle ne jouit plus de ses facultés mentales. A plusieurs reprises, elle s’est attaquée à un membre de sa famille avec une violence qu’on ne lui a jamais connu.  M. K. a été envoyée à l’âge de 15 ans chez des parents qui vivaient dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Elle devait y aller travailler pour constituer son trousseau de mariage. La crise ivoirienne a été d’une telle violence dans le secteur où elle vivait qu’elle y a subi un traumatisme psychologique grave.

Transformation de produits agro-alimentaires : La belle réinsertion des Maliennes rapatriées de la Côte d’Ivoire

Les chiffres ne sont pas officiels. Mais certains experts de la question de l’immigration pensent qu’il y a autant de femmes que d’hommes parmi les 4 millions de Maliens qui vivent à l’extérieur de leur pays. Rares étaient celles qui allaient à l’émigration. Aujourd’hui elles en vivent les affres aux côtés des hommes et souvent n’arrivent pas à se réinsérer au pays à leur retour. Mais tout n’est pas noir : il y a de belles réussites, comme celle de l’Association des rapatriées maliennes (Arm) de Côte d’Ivoire.