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Emigration: Ces violences subies par les femmes dont personne ne veut en parler

Elle est jeune. A peine la trentaine dépassée. Elle ne jouit plus de ses facultés mentales. A plusieurs reprises, elle s’est attaquée à un membre de sa famille avec une violence qu’on ne lui a jamais connu.  M. K. a été envoyée à l’âge de 15 ans chez des parents qui vivaient dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Elle devait y aller travailler pour constituer son trousseau de mariage. La crise ivoirienne a été d’une telle violence dans le secteur où elle vivait qu’elle y a subi un traumatisme psychologique grave.

Transformation de produits agro-alimentaires : La belle réinsertion des Maliennes rapatriées de la Côte d’Ivoire

Les chiffres ne sont pas officiels. Mais certains experts de la question de l’immigration pensent qu’il y a autant de femmes que d’hommes parmi les 4 millions de Maliens qui vivent à l’extérieur de leur pays. Rares étaient celles qui allaient à l’émigration. Aujourd’hui elles en vivent les affres aux côtés des hommes et souvent n’arrivent pas à se réinsérer au pays à leur retour. Mais tout n’est pas noir : il y a de belles réussites, comme celle de l’Association des rapatriées maliennes (Arm) de Côte d’Ivoire.

Conflits de famille autour de la migration: Grave violation des droits de la femme !

L’ignorance des droits de la femme migrante est source de conflits familiaux. Cela semble la triste réalité. Les  autorités maliennes en charge de la diaspora féminine brillent par leur frilosité  pour veiller à l’application stricte des mesures de protection des droits de la femme.

Elles sont du mal à  prendre en compte de manière efficace et efficiente la dimension genre et migration dans la politique nationale de migration (PONAM).

Subsahariens en Espagne: convivialité forcée et crise économique dans une société multiculturelle

«Tout le monde vient «d’ailleurs», tout le monde va «ailleurs», c’est pourquoi l’étranger d’aujourd’hui tout comme celui d’hier ou d’avant-hier est, lui aussi, chez lui ici». Cette citation est tirée de « Itinéraires interdits », un récit du journaliste-écrivain algérien Chahreddine Berriah qui avait accompagné des Subsahariens du Mali à Melilla en passant par le désert, les campements d’immigrés de Maghnia et d’Oujda. Cette poignée de mots résume l’état d’esprit du Subsaharien installé en Espagne.

Etre subsaharien à Madrid : tolérance contrôlée et marginalisation

Le collectif subsaharien résidant et travaillant à Madrid est appelé à relever le défi de la concurrence sur le marché du travail et vaincre une tripe difficulté : la précarité, la vulnérabilité et l’exclusion sociale. Avec un taux de chômage de 16,3% de sa population active au 2e trimestre de 2016, il serait difficile de prétendre à un poste d’emploi adapté à son profil professionnel en Espagne. D’autant plus que les immigrés en situation irrégulière sont automatiquement exclus du marché du travail.

Subsahariens sur l’autre rive du détroit de Gibraltar Marché du travail, labyrinthes légaux et intolérance

A l’issue d’un long et périlleux périple qui l’a conduit de l’Afrique de l’Ouest à l’autre rive du Détroit de Gibraltar, l’immigré subsaharien foule enfin le sol de l’espace européen, le plus grand marché du travail dans le monde. Immédiatement, il se rend compte qu’il vient de débarquer dans un Etat de droit mais aussi dans un territoire semé d’embûches.

Agadez : un hub migratoire sous les feux de la rampe

 Avec 90% des migrants subsahariens qui y transitent, le Niger subit de fortes pressions de l’Union européenne, adoucies d’incitations financières, qui l’amènent à jouer le rôle de sentinelle des frontières européennes. A partir d’Agadez, point de passage des migrants subsahariens vers le Maghreb, la répression s’organise. Mais c’est comme vouloir arrêter la mer avec ses bras