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La Tunisie face au racisme

Des milliers de Subsahariens vivent en Tunisie. Etudiants ou fonctionnaires, ils font parfois face au racisme et au silence de l'Etat. Aucune loi ne condamne le racisme.

Discriminations et racisme. Violences physiques et verbales. Difficultés liées à la délivrance de cartes de séjour. Interpellations parfois à domicile. Un calvaire au quotidien dans une Tunisie qu'ils ont pourtant choisi, parmi tant d'autres, pour faire des études supérieures ou bien pour travailler. Guiraguira (singe), kahlouche (nègre), abid (esclave), guird (singe), oussif (noir), lasmar (métisse ) ...

Enquête: Scolarisation d'enfants de migrants en Mauritanie:  Des parcours en dents de scie

En Mauritanie, la scolarité est obligatoire pour les six premières années d'éducation primaire universelle, mais la loi n'est pas appliquée de manière efficace. L'enseignement public est gratuit jusqu'au niveau universitaire. Les classes sont totalement mixtes, comprenant garçons et filles de tous groupes sociaux et ethniques. Il n'y a aucune restriction légale à l'éducation des filles.

Les migrants damnés de la terre mauritanienne : La carte de séjour ou le parcours du combattant

La gestion de la carte de séjour es marquée du sceau de l'amateurisme. Significative, à cet égard, l'erreur de communication de Mohamed Ould Boïlil, alors ministre mauritanien de l'Intérieur. Il avait annoncé, au cours d'une réunion avec les représentants des communautés de migrants subsahariens, que "la contrainte financière, c'est-à-dire les 30 000 UM de quittance, était levée […] et la carte désormais délivrée 72 heures après le dépôt du dossier". Une pseudo-mesure jamais été respectée.

Lutte contre les migrations irrégulières: La Mauritanie, (bon) pandore de l’UE

La Mauritanie est restée, des décennies durant, à la fois zone de destination et de transit pour les migrants ouest-africains à l’aventure hors de leur pays. Atteinte de plein fouet par ce déferlement de « clandestins » débarqués de pirogues de pêche sur les côtes des Canaries, l’Union européenne (Ue) décide de mettre en place, en avril 2006, un dispositif de surveillance : Frontex. Cette agence de gestion des frontières extérieures de l’Ue (hélicoptères, vedettes de surveillance et Garde civile espagnole), est chargée d’enrayer les départs en pirogue et les naufrages en mer (1).

Expulsions à la pelle de clandestins et vagues d’indignation : Délit de faciès

Située à 204 kilomètres au sud de Nouakchott, Rosso est le plus important des quarante-sept points de passage de migrants. Littéralement devenu au fil des ans une « ville-dépotoir », c’est là que «les étrangers perdent tout honneur». Les migrants résidant à Rosso ne sont cependant pas concernés par les expulsions, constate-t-on. Mais ce sont des dizaines, voire des centaines, de migrants dépourvus de cartes de séjour que les services de sécurité y acheminent, journellement et dans l’opacité la plus totale, depuis le centre de transit de Nouakchott.

Émigrations irrégulières: Les nouveaux chemins de l’enfer

Louga, en raison de sa configuration géographique (centre-nord du Sénégal), de la diversité et du brassage de ses populations (Wolofs et Peulhs en majorité) et de la précarité économique ambiante (absence de tissu industriel viable) se singularise au plan historique comme un espace d’intenses mobilités. Dans les années 1980-90, cette région du Ndiambour, comme toutes les régions du Sénégal, a été frappée de plein fouet par les effets des sécheresses à répétition.

L’affaire des coiffeurs sans papiers: Une traite d’êtres humains en plein cœur de Paris ?

Dix-huit employés d’un salon de coiffure africain à Paris, tous en situation de travail dissimulé, se sont lancés en 2014 dans une grève de... neuf mois. Les « 18 du 57 boulevard Strasbourg » réclament leur dû : des mois de salaire non payés, la régularisation de leur situation, un travail dans des conditions respectant la dignité humaine. Cette affaire apporte un éclairage nouveau sur une situation assimilable à de la traite humaine, en plein cœur de la capitale. Basta ! revient sur l’affaire, avant la décision qui doit être rendue ce 10 novembre par les tribunaux.

Eglise Saint-Bernard : "Le dernier endroit où l'on pensait l'être humain en sécurité "

A la fin du mois d'août, les militants des droits humains se sont retrouvés pour commémorer les 20 ans de l'évacuation de l'église Saint-Bernard. Durant l'été 1996, ce lieu de culte du quartier parisien de La Chapelle avait accueilli des étrangers en situation irrégulière, avant qu'ils n'en soient évacués par les forces de l'ordre. L'église et son occupation sont ainsi devenues des symboles de la lutte des Sans-papiers en France.

Tunisie: Ousmane, footballeur ivoirien, resté sur la touche

En 2010, Ousmane, jeune footballeur ivoirien débarque à Tunis pensant pouvoir rejoindre un club. Il va en fait passer 5 ans sur la touche.

Jouer au foot pour certains c'est un loisir, pour d'autres c'est un projet de carrière. Ousmane*, footballeur ivoirien de 25 ans en a fait son métier. Il est aujourd'hui professionnel dans son pays. Avec ses envies de grandeur il s'est rêvé footballeur professionnel à l'étranger et a même tenté sa chance en Tunisie.  C'était sans compter sur sa rencontre avec un escroc, qui a ramassé son argent, sans jamais lui faire intégrer un club.