Enquête

Le projet d’exploitation de sables métallifères du littoral casamançais est aujourd’hui en veilleuse. Une situation que l’on peut imputer à la forte mobilisation des populations locales. L’enjeu, c’est la préservation de l’environnement et des ressources d’une zone déjà menacée par la montée du niveau de l’océan et le réchauffement climatique aux conséquences jusqu’ici incalculable.

En Côte d’Ivoire, à côté de l’agriculture et de l’exploitation de bois industriel, les ressources forestières font face à d’autres sérieuses menaces endogènes. Selon les sources officielles, la production totale d’énergie primaire du pays en 2019 est de

10 697 tonnes, une croissance de 17 % par rapport à 2018. Celle-ci est fortement dominée à 62% par le bois, le charbon de bois et les déchets végétaux. Et les alternatives au charbon de bois sont malheureusement développées à très petite échelle.

Selon une étude intitulée « Mutations environnementales liées à l’orpaillage à Ity » (Ouest de la Côte d’Ivoire), réalisée en 2016, cette activité clandestine est la principale cause de déforestation et donc contribue au réchauffement de la planète. Plus de 37 160 d'arbres qui sont abattus par an.

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C’est un cas unique au Sénégal. A Saint-Louis, 3 000 familles de pêcheurs, victimes de l’érosion côtière, sont des déplacées climatiques. 1000 familles sont logées provisoirement dans un camp de fortune, depuis sept ans, sans eau, ni électricité, ni école, loin de leur zone d’activités économiques, et dorment sous des tentes en plastique. Les autorités ont du mal à achever les logements qu’ils leur avaient promis. Le désespoir y est palpable.

Alors que le Sénégal est fortement dépendant, en bétail, du Mali et de la Mauritanie, la réserve sylvopastorale de Dolly, grande de 87500 ha, espace de production animalière stratégique, vit le péril climatique.   Outre des politiques de développement de l’élevage peu viables, l’assèchement rapide des points d’eau et la disparition du pâturage, sous l’effet de la hausse des températures, obligent les pasteurs à une transhumance périlleuse. Enquête de Sud Quotidien.

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A Korhogo, au nord de la Côte d'Ivoire, 12 villages accusent Cotraf, une huilerie de renom, d'avoir pollué Lorgnon, la seule rivière qui permettait d'irriguer leurs rizières face à aux incertitudes pluviométriques ayant entrainé, de façon globale, la baisse des débits des cours d’eau. 30 ha sont déjà affectés. Cette situation laisse planer une sérieuse menace sur la sécurité alimentaire des communautés riveraines. 

Enquête réalisée par ISTC FM.

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L’île de Dionwar, dans le département de Foundioune (centre- ouest du Sénégal), risque de disparaître de la carte du Sénégal d'ici 15 ans du fait de l'érosion côtière, d’après des  prévisions.  La mer y avance de plusieurs mètres par an.   Une situation qui risque de réduire à néant les habitations et la riche mangrove. Les paysans ont déjà perdu leurs terres de cultures. Enquête de Zik FM et de Sen TV.

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Selon un rapport d’évaluation interne du plan de gestion des déchets issus des soins de santé, dans 38% d’établissement de soin de santé du Niger, les déchets biomédicaux sont brûlés à l’air libre et 12% ne font l’objet d’aucun traitement préalable. Une situation qui n’est pas sans conséquences sur l’émission de gaz nocifs à l’environnement et à la santé publique, notamment à Niamey. Enquête de la télévision Anfani.

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Long de 1050 km, le Bandama, deuxième grand fleuve de la Côte d’Ivoire, connait une dégradation avancée en raison de l’activité de l’orpaillage clandestin avec un recours abusif à l’utilisation du mercure qui dégage de gaz polluants, contribuant au réchauffement de la planète. Du coup, le poisson y devient une espèce en voie de disparition au détriment des communautés riveraines.

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Depuis trois ans, le paludisme est en train de prendre une nouvelle ampleur à Niamey, inquiétant ainsi les autorités et les partenaires au développement du Niger. Selon le Groupe thématique climat et santé, un démembrement du Cadre national pour les services climatiques, la forte variabilité de la température et des précipitations de ces dernières années et l’insalubrité chronique ont un effet réel sur la longévité des moustiques à l’origine de l’épidémie.

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