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2017

Mariage précoce à Diéma : Une pratique contre l’épanouissement socioéconomique des jeunes filles

Quand le Mali est à 60,80% de taux de prévalence des mariages précoces, le cercle rural de Diéma pointe à 73,60%. Beaucoup de parents invoquent la pauvreté pour expliquer ce phénomène, mais la pratique est souvent un désastre pour les filles, voire pour l’économie nationale. 

 

 

BELLE FAMILLE ET HERITAGE : La pomme de discorde

Les conflits autour des questions d’héritage aboutissent parfois à des excès de violence. Notamment à l’endroit des veuves. Dans une société qui vit sous la pression des principes religieux et coutumier, oser réclamer ses droits s’avère délicate, dans certaines situations, aux yeux de la belle famille. Un choix s’impose souvent : se résigner et se taire. Mais certaines se révoltent parfois.

 

Histoire d’une résolution

Une rare victoire qui commence par un échec. Tel est l’histoire de la Résolution 275. Stefano Fabieni, Directeur exécutif de Synergie for Humann Right, un habitué des sessions de la Commission africaine des Droits de l’homme et des peuples depuis dix ans, se souvient de «l’idée d’une résolution née du fait que la Coalition of African Lesbians (CAL) s’est vu refuser le statut d’observateur des Droits de l’Homme à la Commission en 2010 ». La raison évoquée était la préservation des valeurs africaines.

Droits de l’homme : Les standards occidentaux en question

Seize groupes de travail ont été mis en place le 30 octobre 2017, dans le cadre du Forum des Ong pour la participation à la 61e Commission des Droits de l’homme et des peuples, pour débattre des points spécifiques relatifs à une meilleure protection juridique, sociale et économique des populations africaines. Il s’agit de sujets importants, mais qui ne font pas toujours courir les défenseurs des droits de l’homme sur le continent au risque d’entrer en confrontation avec des valeurs ancrées chez lez populations, notamment en ce qui concerne l’orientation sexuelle.

Identité de genre : Une explication s’impose

Il suffit, pour  un homme, de se promener avec des allures efféminées dans les rues d’une quelconque ville africaine, pour se voir coller l’étiquette d’homosexuel et parfois se faire violenter. Une pratique qui tranche d’avec les habitudes d’antan. Dans certains pays l’homosexualité était tolérée et des hommes se mêlaient aux femmes dans les cérémonies familiales pour assumer des rôles bien définis d’entremetteurs, notamment dans les baptêmes et les mariages.

Protection des droits de l’homme : La sécurité des journalistes au menu

L’assassinat du journaliste Norbert Zongo au Burkina Faso est l’un des crimes les plus célèbres qui ont frappé la presse africaine ces vingt dernières années. Depuis lors, les affaires de cette nature font bondir les statistiques. Avec la montée du terrorisme et les restrictions, voire les menaces contre les libertés des citoyens en général,  les professionnels des médias font partie des groupes les plus exposés. Au Cameroun, un journalise a été assassiné parce qu’il était soupçonné d’homosexualité.

Examens annaux forcés : Des pratiques jugées humiliantes et dégradantes

De nombreux pays au rang desquels figurent le Kenya, la Tanzanie, le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, la Zambie, l’Ouganda et l’Egypte pratiquent, contre le gré d’individus, des examens annaux forcés. Ceci pour déterminer par examen anal si l’individu suspecté d’être un homosexuel l’est en réalité. Car selon certaines juridictions réprimant l’homosexualité, le délit est constitué par une interpellation en flagrant délit d’acte sexuel entre 2 personnes d’un même sexe, ou en cas d’attentat à la pudeur.

Les droits des LGBTI s’invitent dans les rencontres des ONG à Banjul.

On ne le dira jamais assez, les droits des LGBTI sont des droits humains. Ceci a aura été une réalité aux au forum des ONG en prélude aux travaux de la 61e session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples. Ce forum qui se tient du 28 au 31 octobre 2017, entouré d’évènements parallèles, offre un espace pour les ONG qui se retrouvent pour échanger sur les questions des droits humains en Afrique.