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Droits à la santé : Le PNUD sensibilise les LGBTI

Le programme des Nations Unies pour le développement forme les lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels (Lgbt) à la compréhension de ce concept.

 

La prise en compte des infections sexuellement transmissibles qui touchent les communautés homosexuelles, la reconnaissance des intersexuels qui sont marginalisés, la distinction des préoccupations des lesbiennes qui sont diluées dans celles des transgenres, la participation des organisations identitaires à l’élaboration des politiques, les projets et programmes ciblant les médias, une plus large ouverture des politiques publiques telles que le Dsce, le Plan de développement, les Plans sectoriels, et les plans de développement des communes, etc. Voilà quelques-unes des recommandations qui ont été formulées au sortir du dialogue communautaire avec la communauté Lgbt (lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels).

 

Ce sont 56 personnes, dont 39 de la société civile, 09 des organisations internationales, 08 représentants des administrations publiques qui ont pris à cette réunion qui a eu lieu du 16 au 18 mai 2017 dernier à Douala, dans la région du Littoral. « Droits des personnes d’orientation sexuelle diverse et identité de genres » était le thème de la rencontre à laquelle ont participé des représentants des organisations identitaires que l’on recense au Cameroun. Comme suggestion, l’expert régional du PNUD pour ces questions qui est venu présenter le mandat de l’institution a exhorté les participants à « mettre l’Afrique au centre de la conversation, précisément de ne pas perdre notre identité africaine, de réduire les obstacles liés aux appellations des personnes qui aiment d’autres personnes de leur sexe ». La rencontre s’est déroulée en deux étapes, la première session le mardi 16 mai 2017 était animée respectivement par l’équipe régionale et le comité de pilotage présidé par madame Eva Elangue Etongue Mayer, haut responsable en service à la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés (CNDHL).

 

La revue technique du rapport Il y avait au menu de la journée la Revue technique du rapport et les directives de l’équipe régionale, et la préparation de l’atelier de validation du rapport et de la mission post atelier de l’équipe régionale, suivi des discussions de l’expérience globale d’être des Lgbt dans le pays (réalités nationales et sous-nationales particulières). La pratique a consisté aux discussions sur les niveaux d’engagement avec les parties prenantes et les problèmes abordés dans le rapport du consultant, et enfin identifier potentiellement les points d’entrée pour les discussions lors de la table ronde nationale.

Les mercredi 17 et jeudi 18 mai, il s’est agi de la présentation du projet SOGIR Africa, et du projet de rapport pays. Document objet des débats, au terme desquels les participants ont suggéré la relecture du texte par une Task.

Force qui a été crée à l’occasion pour accompagner le consultant auteur du texte. Les membres de ladite équipe ont travaillé une journée supplémentaire en vue d’apporter des évidences sur la situation du VIH et autres problèmes de santé chez les Lgbt ; leurs orientations sexuelles et identités de genres dans la législation internationale ; l’orientation sexuelle et identifié de genre dans la législation camerounaise ; les politiques nationales en faveur des Lgbt ; les priorités des interventions auprès desdites populations au Cameroun et formuler les recommandations, et enfin la définition des concepts . Le projet a été conjointement soutenu par le programme des Nations-Unis pour le développement

(PNUD), le bureau régional de la commission des droits de l’homme, le projet SOGIR Africa qui vise l’amélioration de l’environnement global des LBGTI en Afrique. Le but étant de disposer des données précises, et une évaluation du contexte local de ces personnes, il couvre 09 pays d’Afrique dont le Cameroun.

Martine TCHAPTCHET